J’aimerai que nos chagrins ne durent jamais plus d’un instant,
Et que juste un moment, ne s’arrêtent les horaires et le temps,
Que nos erreurs, nos blessures et nos fautes soient réduites à néant,
J’aimerai que les jours tristes passent et que nos lendemains soient confiants.
J’aimerai un jour ne plus entendre que des rires et des chants,
Le bonheur d’aimer, de partager de justes et véritables sentiments,
Pouvoir enfin goûter au repos, sans craintes et sans jugements,
J’aimerai que chacun soit aimé, choyé, protégé précieusement.
J’aimerai que la paix règne et qu’il n’y ai plus ni brutes ni méchants,
Seulement des gens gentils, sensibles, aimants et bienveillants,
Que chacun soit bon et pur, au dehors et tout profond au dedans,
J’aimerai que chacun s’encourage et s’entraide, que tout le monde soit content.
J’aimerai que la musique résonne, que vibrent les instruments,
Que les armes se taisent, que s’apaisent les volcans et les vents,
Plus de séismes, de tsunamis, ni tempêtes ni tremblements,
J’aimerai que les peuples s’entendent, abolis les forts et les puissants.
J’aimerai que les mots tintent, que nos vies s’écrivent comme un roman,
Que tous les jours brillent et resplendissent, telles les étoiles au firmament,
Que les heures et les minutes s’écoulent, doucement, paisiblement,
J’aimerai parfois sauver les miens du monde, et prendre la clé des champs.
J’aimerai que cette terre regorge de fleurs colorées, et d’arbres conquérants,
De mers somptueuses et de bleus océans, de forêts et de prés verdoyants,
Que la nature se prélasse, sans craindre ces humains violents et méprisants,
J’aimerai que notre terre soit belle, et qu’elle nous offre un avenir riant.
J’aimerai que les gens s’aiment et qu’ils se le disent plus souvent,
Que la nuit tombe paisible, avec son lot de rêves et de serments,
Que les peurs et les soucis s’envolent, que les cœurs s’ouvrent plus grands,
J’aimerai que l’harmonie règne ici-bas et que chacun soit joyeux et confiant.
J’aimerai que chacun soit heureux, dans un monde harmonieux et reposant,
Que toute larme qui coule devienne perle, puis se transforme en diamant,
Que chacun connaisse la joie d’un foyer paisible et accueillant,
J’aimerai naïvement que l’amour triomphe, qu’il vive éternellement.
Cacahouète
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