Les poings fermés et la mâchoire serrée,
Le sourire figé et le cœur brisé,
Seul à sa fenêtre perdu dans son passé,
A penser au bon vieux temps, à ces belles années.
Il est parti son amour, sa chérie, son adorée,
En douceur, elle a rendu son dernier souffle de vie,
Emmenant avec elle tous ses rires, ses folies,
Refermant à jamais son grand cœur disposé.
Comment vivre maintenant, comment faire semblant,
D’être heureux, d’être là, vivant et respirant,
Quand la joie est partie faisant place aux souffrances,
Au vide, au néant, au défaut d’espérance.
Le bonheur, c’est certain ne tient pas à grand-chose,
Quelques mots, un sourire, et la vie devient rose,
Partager et offrir, donner tout simplement,
Le bonheur, chaque jour se vit intensément.
Cet homme, s’il avait su, n’aurait pas hésité,
A dire à son épouse combien il était bien,
Heureux, épanoui, comblé de partager,
Sa vie, son cœur, son foyer, son destin.
Pourquoi toujours attendre qu’il soit déjà trop tard,
Pour avouer, pour confier tous les bons sentiments,
Pour offrir à nos proches, une parole, un regard,
Et partager les trésors pendant qu’ils sont vivants.
Faire face aux doutes, aux angoisses et aux peurs,
Pardonner les péchés, les erreurs, les rancœurs
Ca occupe toute une vie, ça fait passer les heures,
Et ça conduit, c’est certain, vers une vie bien meilleure.
C’est donc là-haut qu’elle est partie, son épouse chérie,
Adieu le vide, le manque, la solitude et l’ennui,
Et c’est bientôt qu’il partira, lui aussi vers l’infini,
Rejoindre tous les cœurs purs qui sont au Paradis.