A quoi ça sert de croire,
Quand il n’y a plus d’espoir,
Et que dehors, tout est noir.
A quoi ça sert d’espérer,
Quand son avenir est limité,
Et qu’on ne cesse de pleurer.
A quoi ça sert de vivre,
Quand on vit sa vie dans les livres,
Et qu’on n’a plus la force de rire.
A quoi ça sert d’aimer,
Quand son cœur s’est enrayé,
Qu’on ne sait plus donner, ni partager.
A quoi ça sert de se coucher,
Quand toutes tes nuits sont angoissées,
Et qu’y’a personne pour te consoler.
A quoi ça sert d’exister,
Quand on se sent étouffer,
Et qu’on ne sait plus respirer.
A quoi ça sert de rentrer,
Quand on a personne a qui parler,
Qu’on est seul et mal aimé.
A quoi ça sert d’être impatient,
Quand tout le monde perd son temps,
Et que la vie s’écoule lentement.
A quoi ça sert d’être jaloux,
De tous ces gens, de tous ces fous,
Qui sont heureux et se l’avouent.
A quoi ça sert de se lever,
D’avancer, de marcher,
Quand tes jambes refusent de te porter.
A quoi ça sert de sortir,
Et de voir le monde sourire,
Quand tout ça te fait vomir.
A quoi ça sert d’être aimable,
Quand on se sent si misérable,
Si petit, si vulnérable.
A quoi ça sert d’être soigné,
De s’habiller, de s’maquiller,
Quand y’a personne pour te regarder.
A quoi bon résister,
Pourquoi ne pas se laisser aller,
La solitude, fatalité,
Y’a pas le choix, faut l’accepter.
Cacahouète
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